Previous Page  11-12 / 59 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 11-12 / 59 Next Page
Page Background

01.

Le mot “coach” vient de l’anglais “to coach”

FAUX

- Si le terme est anglais, il est tiré du mot français “coche” qui signifie

“voiture transportant des voyageurs”. Le cocher est celui qui accompagne les

voyageurs d’un point à un autre, sans choisir ses passagers ni l’endroit où il les

mène. Il les aide simplement à atteindre la destination, l’objectif qu’ils se sont

fixés. On retrouve la philosophie du coaching dans son étymologie.

02.

Le coaching s’apparente à de la formation

FAUX

- Le coaching et la formation sont très complémentaires mais aussi

très différents. Contrairement à une formation, le coaching ne repose pas

sur le transfert de connaissances. Il consiste à créer un espace de travail

à partir duquel le bénéficiaire va utiliser tout son potentiel et faire émerger

des solutions nouvelles.

03.

Le coaching s’apparente à de la psychothérapie

FAUX

- Le coaching porte le regard vers l’avenir plutôt que sur les

problématiques du passé. Il cherche à mobiliser et à mieux utiliser les

ressources du coaché, alors qu’une psychothérapie vise à réparer et

à redonner de nouvelles ressources. Pour aider son client à dépasser

certains freins, le coach est formé à la pratique d’outils de développement

personnel (Analyse Transactionnelle, Approche Systémique,

Programmation Neuro-Linguistique, Process Communication Model ®)

qu’il utilise pour accélérer l’atteinte des objectifs professionnels de son

client.

04.

Un coach donne des conseils, comme un consultant

FAUX

- Le coach ne donne pas de conseils. Il propose un

accompagnement en s’appuyant sur le présent pour construire l’avenir.

Sa formation lui permet d’aider son client à clarifier la situation (le

présent, l’objectif et le chemin pour aller de l’un à l’autre), à se poser

les bonnes questions au bon moment. Il aide le coaché à devenir acteur

du changement et pilote de son projet. Le coach est un accélérateur

de réussites ! Dans les revues de management ou de développement

personnel, on lit souvent : “le conseil du coach”. C’est un contresens...

05.

La profession n’est pas réglementée : tout

le monde peut se revendiquer ”coach”

VRAI

- Il n’existe pas de diplôme reconnu en

coaching. Néanmoins, plusieurs fédérations nationales

et internationales (SFC, FFC et ICF) donnent un cadre

spécifique à ce métier. Elles définissent une charte à

laquelle il est possible de se référer pour bien choisir

son coach. C’est ensuite la relation de confiance qui

s’établit entre les parties et le coach qui vont permettre

un accompagnement efficace.

06.

Si un manager me propose un coaching, ce

n’est pas bon signe

FAUX

- Toute situation peut être optimisée, même si

elle semble bien fonctionner. Si votre manager vous

propose un coaching, c’est qu’il croit en votre potentiel.

Le regard neutre du coach vous permet d’atteindre

plus rapidement un niveau supérieur à condition que

vous soyez volontaire et que vous lui accordiez votre

confiance.

07.

Etre coaché, c’est être guidé pour faire

mieux ou plus sereinement

VRAI

- Le coach ne pousse pas à faire plus mais

à faire mieux. Son rôle est de permettre au coaché

d’exploiter pleinement son potentiel en l’aidant à utiliser

des ressources jusqu’alors inexploitées.

08.

Un coaching tend à créer une relation

de dépendance

FAUX

- Un coach respectueux de la déontologie du

métier cherche à respecter l’autonomie de son client.

Si l’objectif défini au départ est atteint plus vite que

prévu, il appartient au coach de faire le point avec son

client et d’interrompre sa prestation si nécessaire. De

même, le client doit rester libre de mettre un terme au

processus à tout moment. C’est d’ailleurs en cela que

le coaching et le conseil sont différents. Le conseiller,

lui, ne cherche pas à rendre son client autonome mais

plutôt à imposer sa présence dans le temps.

09.

Un coach externe à l’entreprise est plus

efficace qu’un coach interne

VRAI

– Dépendant de la hiérarchie et de la politique

de l’entreprise, le coach interne peut difficilement être

impartial. C’est la raison pour laquelle le coaching

interne est fortement déconseillé pour résoudre un

conflit. Le coach externe est naturellement plus neutre.

Il doit cependant respecter les usages, la culture et les

contraintes de l’organisation dans laquelle évolue le

coaché.

10.

Un coach doit être un expert du métier

du coaché

FAUX

- 80% des problématiques traitées par le

coaching sont liées à l’humain et aux organisations

plutôt qu’au métier lui-même. Si le coach doit être

en mesure de saisir rapidement la problématique de

son client, il doit avant tout être un professionnel des

relations humaines. De plus, un regard neutre permet

une prise de recul nécessaire qui permet d’éviter d’être

influencé vers une option plutôt qu’une autre.

| DOSSIER |

COACHING : UN ATOUT POUR LES

HOMMES ET POUR L’ENTREPRISE

10 vérités

et idées reçues

sur le coaching

passées en revue par Eric Pascal-

Mogas, directeur associé et coach

certifié du Cabinet PROPULSE

Eric Pascal-Mogas, directeur associé

et coach certifié du Cabinet PROPULSE

11

12