| DOSSIER |
ACCOMPAGNER L’ORIENTATION ET LA MOBILITÉ
Favorisez la réussite de
votre entreprise et de vos
collaborateurs avec le bilan de
compétences
Améliorer la gestion des compétences sur le plan
individuel et collectif, détecter les potentiels, les forces
et les savoir-faire, anticiper les parcours professionnels,
optimiser leplande formation…Lebilandecompétences
permet de conjuguer motivation individuelle et efficacité
collective. L’expertise de Gérard Vandermersch,
psychologue du travail au Cabinet PROPULSE.
Le bilan de compétences : pour qui ? Pourquoi ?
Le bilan de compétences est une démarche individuelle et
volontaire. Il permet à toute personne en activité ou en recherche
d’emploi de reconnaître et de mesurer la valeur de ses expériences
et compétences, dans la perspective de les réinvestir dans un projet
d’évolution, de réorientation et/ou de formation. Si la démarche est
généralement faite par la personne concernée, elle peut être menée
par l’employeur qui est parfois confronté à la nécessité de prendre des
décisions pour la carrière de ses collaborateurs. En matière de gestion
des ressources humaines, prendre en compte les compétences et les
motivations de ses salariés, c’est se donner de meilleures chances de
réussir. Devenu un outil de gestion de carrière incontournable, le bilan
de compétences sert à mieux piloter la réussite de l’entreprise
et de ses collaborateurs. Il répond aux attentes de celles et ceux
qui souhaitent s’épanouir et des organisations qui recherchent
la performance.
Quel est le bénéfice de cette
démarche pour l’entreprise ?
Le bilan de compétences est un outil privilégié pour détecter
les talents, les atouts et propulser l’entreprise à un niveau de
performance optimale. Cette démarche offre aux salariés la
possibilité de gagner en motivation individuelle
pour une efficacité collective accrue, en élaborant
une stratégie professionnelle adaptée à la
situation et aux aspirations de chacun. L’entreprise
saura ainsi gérer au mieux les qualités de ses
collaborateurs en leur donnant, le cas échéant,
plus d’autonomie ou de responsabilités. Elle
pourra les affecter à des postes plus en phase
avec leurs aptitudes et les accompagner dans le
développement de compétences clés et la mise
en œuvre d’un parcours de formation adapté.
UN OUTIL
PRIVILÉGIÉ POUR
PROPULSER
L’ENTREPRISE À
UN NIVEAU DE
PERFORMANCE
OPTIMALE
BILANDE COMPÉTENCES : LES PLUS DU CABINET PROPULSE
•
une éthique et des valeurs de respect et de valorisation de
la personne
•
une équipe à taille humaine, disponible et hautement
qualifiée
•
une solide connaissance du monde de l’entreprise et des
différents secteurs d’activités
•
une approche unique et sur mesure
•
une relation privilégiée : le même consultant durant toute
la durée du bilan
LE CADRE RÉGLEMENTAIRE
•
Basé sur le volontariat du salarié, le bilan de compétences
peut être réalisé dans le cadre d’un congé individuel de
formation (CIF) ou du plan de formation de l’entreprise
dans le cadre d’une mobilité interne ou d’un reclassement
en externe. Depuis le 1er janvier 2017, le compte personnel
de formation est un axe de financement nouveau. Ce CPF
n’est pas piloté par l’entreprise. Le salarié peut ainsi
l’utiliser sans que l’entreprise soit au courant (plus d’infos
sur
moncompteformation.gouv.fr).
•
Le bilan de compétences est ouvert aux salariés justifiant
d’au moins cinq années d’activité salariée dont 12 mois
dans l’entreprise pour les CDI et 24mois sur les 5 dernières
années pour les CDD.
•
Le bilan de compétences peut se faire
sur le temps de travail (avec accord de
l’employeur) ou hors temps de travail.
LE BILAN D’ÉTAPE PROFESSIONNEL
La loi du 24 novembre 2009 sur la
formation professionnelle rend obligatoire
le bilan d’étape professionnel. Il concerne
tous les salariés qui ont au minimum
deux ans d’ancienneté dans l’entreprise.
C’est un diagnostic effectué en commun
par l’employeur et le salarié. L’objectif est
d’aider le salarié à construire un projet
professionnel. Il ne s’agit pas d’évaluer
ses points faibles et ses carences. Le bilan
doit au contraire lui permettre d’identifier
ses capacités professionnelles et ses
compétences. Pour l’employeur, c’est
un moyen de déterminer les objectifs de
formation du salarié.
Le bilan d’étape professionnel est fait à
la demande du salarié avec l’accord de
l’employeur. Il a une durée maximum de
24h et se divise en 6 à 8 rendez-vous qui
ont toujours lieu à l’extérieur de
l’entreprise.
| DOSSIER |
ACCOMPAGNER L’ORIENTATION ET LA MOBILITÉ
En chiffre : les Français
et la mobilité professionnelle
Les changements d’entreprises, de métiers, de
branches, de postes ne font plus peur aux Français.
La mobilité professionnelle concerne chaque jour de
plus en plus de salariés. Quels sont les motivations, les
appréhensions, les bénéfices et les freins ? Etat des
lieux en quelques chiffres.
•
58% des salariés perçoivent le changement de métier ou d’entreprise comme une
opportunité,
l’occasion de découvrir de nouveaux environnements et de
nouvelles activités
plutôt qu’un risque ou une nécessité.
•
69% des salariés sont prêts à changer de métier pour
rester sur leur bassin
d’emploi
ou pour
gagner en qualité de vie au travail.
•
Plus de 90% des salariés tirent un
bilan positif de leurs expériences de mobilité
et les considèrent comme un atout pour leur carrière.
•
83% des salariés ont changé au moins une fois d’entreprise au cours de leur carrière.
•
69% des salariés ont changé au moins une fois de métier/voie au cours de leur carrière.
•
45% des salariés sont favorables à une mobilité obligatoire tous les cinq ans.
•
65% des salariés se disent prêts à changer mais estiment que cela est
trop risqué
aujourd’hui.
•
4 salariés sur 10 voudraient pouvoir changer de voie mais n’osent pas.
Source : BPI group – OpinionWay – Novembre 2015
Etude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2 039 salariés
français.
En 2015,
un quart des cadres a connu un changement professionnel
:
•
6,4% ont changé d’entreprise durant l’année,
•
19% ont évolué en interne.
•
35% des cadres formés en 2015 déclarent avoir des
intentions de mobilité
.
Source :
apec.fr- 2016
•
6 actifs sur 10 sont prêts à changer de secteur et la moitié
sont prêts à changer de région.
•
58% des actifs sont
prêts à changer complètement
de secteur ou de métier
dans les années qui viennent.
•
51% à travailler dans une autre région de France. 40% dans
un autre pays.
Sources : TNS Sofres -Travail et Mobilité - 2015
Gérard VANDERMERSCH, psychologue du travail
au Cabinet PROPULSE
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